Lors de l'Hypefest de l'année dernière nous avions complètement craqué pour Atelier Beaurepaire. Des créations originales et colorées. Nous sommes donc allés à la rencontre du cofondateur Jimmy Fellous pour en savoir plus sur l'univers de cette marque. Bonne lecture
INTERVIEW
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Jimmy Fellous, j'ai 46 ans. Je suis né à Paris et je suis originaire de Tunisie. Ça fait 30 ans maintenant que je gravite entre le milieu de la mode et du textile. J’ai toujours été un amoureux des vêtements. J’ai quitté l’école assez tôt. À 16 ans, je suis allé travailler dans le Sentier où j’ai fait tous les métiers du monde en rapport avec le textile; de la livraison à la sérigraphie, je me suis occupé des façonniers, de l’impression sur textile, des fournitures, des épaulettes. J’ai appris sur le tas, je n’ai fait aucune école de mode ou quoi que ce soit.
Comment à commencé l'aventure Atelier Beaurepaire ?
J’ai mes bureaux en commun depuis 4 ans avec un ami, Ilan. C’est un autodidacte comme moi et c’est aussi mon associé dans la marque Atelier Beaurepaire. Ma femme est photographe, elle s’occupe de toute la partie visuelle de la marque pour les photos qui sont diffusées sur la page Facebook, le site ou encore au Comptoir Général. Ilan m’aide en ce qui concerne le design, la production et l'impression. De mon côté, je m’occupe de tout ce qui est image et communication. Lui et moi avons une passion commune pour le vintage et ça faisait 3 ans déjà qu’il me harcelait pour faire une marque.
Au départ, ça me faisait un peu peur car je connais l’implication que cela demande. On a fini par en parler, par mixer nos idées ensemble, puis nous avons commencé à faire des pièces et à les porter entre nous. En octobre, on a lancé une collection de pantalons avec certaines matières, principalement des touchés de qualités. J’ai diffusé quelques clichés sur les réseaux sociaux qui ont suscité pas mal d’attention et j’ai eu des premiers retours de personnes intéressées. On a augmenté la production en conséquence et la commercialisation a commencé en mai 2015.
Au départ, ça me faisait un peu peur car je connais l’implication que cela demande. On a fini par en parler, par mixer nos idées ensemble, puis nous avons commencé à faire des pièces et à les porter entre nous. En octobre, on a lancé une collection de pantalons avec certaines matières, principalement des touchés de qualités. J’ai diffusé quelques clichés sur les réseaux sociaux qui ont suscité pas mal d’attention et j’ai eu des premiers retours de personnes intéressées. On a augmenté la production en conséquence et la commercialisation a commencé en mai 2015.
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| Pop Up Store Atelier Beaurepaire |
Qu’est ce que représente le vêtement pour vous ?
Wouah ! Moi, j’adore ça. Je m’achète des vêtements tous les jours. J’ai envie de couleur, de style. Je ne porte pas uniquement que ma marque.
Quelle est la philosophie de l’atelier ?
C’est nos goûts. L’idée, c’est de partager ce que l’on aime. On ne fait rien chez Atelier Beaurepaire que l’on ne porterait pas nous même. C’est nos vêtements. On ne veut pas faire des pièces pour faire des pièces. Je fais cela pour voir les personnes sortirent heureuses de mon magasin et qu'elles aient la banane !
Où peut-on trouver les produits Atelier Beaurepaire ?
Pour la distribution, j’ai préféré faire un pop-up store plutôt qu’un magasin. C’est un produit compliqué et je ne voulais pas qu’on vienne à l’atelier parce que c’est la marque du moment qui fait le buzz, ça ne m’intéresse pas. Je m’adresse à des mecs authentiques qui viennent vraiment pour le produit et non pour la marque. Même si nous avons une image de marque et que je sais exactement là où je veux aller... Le nom n’a pas d’importance pour moi.
Avez-vous rencontré des difficultés par rapport au développement de la marque ?
Bien sûr, surtout des difficultés liées à notre logistique dites « courte ». Les approvisionnements se font pour des vêtements qui vont sortir quelques semaines plus tard donc j’ai besoin que les choses se fassent rapidement. Après, on a des contacts mais on essaie d'éviter la facilité dans le but de créer notre propre identité. On veut du nouveau !
Vous travaillez avec quelle matière ?
Je travaille beaucoup avec du coton, 100% coton. Au niveau des matières, ça peut-être des jerseys, du canvas et beaucoup de wax. J’adore ce tissu, qui est très coloré. Je suis un malade des couleurs. J’y retrouve un puit sans fond de diversité. Les tissus viennent d’Afrique principalement. Pour la petite histoire, le wax est d’origine Hollandaise et les africains en sont fous. On utilise des wax du Sénégal, de Côte d’Ivoire et des indigos du Mali. Certains de nos tissus viennent aussi d’Italie, d’Espagne ou encore du Portugal.
Vos inspirations ?
La rue. Mes enfants. Mes amis. L’art. Les voyages. J’ai une femme fanatique de voyage. Nous sommes allées partout au Japon, en Inde, aux États Unis, en Angleterre, etc.
Quel est la prochaine étape ?
